Oui, ça aussi c'est moi.
Oui, ça aussi c'est moi.
Oui, ça aussi c'est moi.
Oui, ça aussi c'est moi.
Oui, ça aussi c'est moi.

Confession d’un confiné au coeur brisé.

« Oui, ça aussi c’est moi » est l’adaptation en web BD de la vidéo du même nom de Cyrus North. Dans ce court journal extime vidéo, le vidéaste dévoile à son public la douloureuse rupture amoureuse qu’il est en train de vivre. C’est un récit touchant d’un homme qui expose au monde une dure période de sa vie, tout cela en parallèle avec le deuxième confinement et un déménagement. Il se retrouve noyé dans ses émotions et son appartement qui lui est étranger.

Dans cette web BD on assiste au basculement de la figuration des objets et du personnage, au début celui-ci est très concret, détaillé, et au fur et à mesure il ne devient plus que l’ombre de lui même. Les objets prennent alors possession du cadre et noient l’identité du personnage qui fini par disparaitre petit à petit.

C’est un récit qui se clôt sur une note d’espoir, une simple main tendue, un bref conseil d’un ami australien qui lui dit : « At the end it’s gonna be okay. And if it’s not okay, it’s not the end ». Que l’on peut rapproché de l’adage persan « cela aussi passera ».

Distortion