Mémoires Collectives

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La légende raconte qu’il existerait une boîte de pandore d’un ancien temps. Mais ce n’est pas le coffret que vous imaginez.

Celle-ci renfermerait non pas tous les maux de la terre, mais les souvenirs d’une époque révolue, de gens qui ne sont plus, de moments passés, qui par la magie de cette boîte reprendraient vie devant les yeux de celui qui la trouvera. Mais seulement à l’aide d’une technologie dépassée depuis longtemps, qui servira d’écran entre le passé et le futur.


IDÉAL :

Un idéal à atteindre, un potentiel de vie. C’est ce qui fait rêver, ce qu’on aime observer de loin, ce qu’on redoute de toucher de peur de le briser. C’est précieux, c’est si beau. C’est un détail qui fait la majesté du moment. C’est l’idée qu’on se fait de ce qui est parfait, un modèle d’excellence, incontestablement merveilleux. Et qui renvoi à un imaginaire toujours plus splendide, vers lequel il suffit de tendre la main pour le frôler du bout du doigt.


LUMIÈRE :

C’est un feu d’artifice, un jeu de lumière, une expérience visuelle. C’est un instant gravé dans la rétine, qui fait retenir son souffle avec un sourire béat d’excitation. C’est incontrôlable, c’est puissant, c’est magique. C’est ce qui fascine les hommes depuis la nuit des temps. C’est la beauté dans l’incontrôlable. Ce sont les moments forts de la vie, ceux qui marquent. C’est la célébration, la contemplation, l’intouchable et l’éphémère.


NOSTALGIE :

Un endroit à retrouver, une personne à rencontrer une nouvelle fois. C’est la volonté de revivre un moment, un instant. Une période perdue mais pas oublié. L’éloignement de quelque chose, séparé par le temps ou l’espace. Il faut avoir vécu pour éprouver de la nostalgie. Et c’est un moment si fort qu’on souhaite le revivre pour toujours, sans que cette joie ne s’efface jamais. Le coeur gros, l’esprit comblé et l’imagination fertile.


NATURE :

Minuscule ou à perte de vue. Intacte de la main de l’homme. Bleu ou vert. Qu’on y plonge ou qu’on s’y enfonce. C’est un souffle de vie, l’impression d’appartenir à quelque chose de plus grand que soi. C’est ce qui est réel, palpable et qui mobilise nos cinq sens. C’est à la fois tout et pas grand chose. C’est à toucher avec les yeux, à regarder mais sans intervenir dans sa lente progression.

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Celui qui saura activer son potentiel sera témoin d’un ancien vocabulaire visuel de souvenirs, une collection variée et intime d’habitants d’une autre époque, ceux qui ont voyagé, ressenti, vu, vécu.

C’est une boîte à la gloire des souvenirs d’anonymes, qui tout comme le disque d’or de Voyager l’a été, saura un jour être retrouvée et décodée.

Il est dit que les images apparaissent comme saturées, dans toute leur gloire passée, tout comme le reste les souvenirs agréables dans les esprits. Ce sont des évènements, incroyables ou anecdotiques, qui d’une manière ou d’une autre ont marqué leur propriétaires tout comme le font les rêves les plus doux.

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Tendez l’oreille aux vestiges d’un monde qui n’est plus, apprenez à écouter les échos du passé d’anonymes.

La légende veut que cet artefact soit née du constat que l’envie de faire partie d’un groupe, d’avoir l’impression de partager des émotions et des évènements avec le reste de l’humanité, est un besoin humain aussi important que de respirer. Selon les dires, cet objet s’inscrirait dans une tentative de rester immortel en partageant des fragments de vies intimes, pour dévoiler son identité et crier son appartenance au reste du monde.